Je suis
loin, très loin, de la France. Pourtant, sans que je sois capable d’expliquer
pourquoi, une irrésistible envie, un besoin maladif, me poussent à m’intéresser
encore au pays où je suis né. Actualités, tristes rumeurs ou vulgaires pantomimes ; rien, ou presque, ne m’échappe. Et puis, en appuyant sur la
touche qui fait disparaître l’image après quelques minutes, je jure de ne plus
jamais retomber dans ce dangereux rituel.
La plupart
des hommes politiques ont une très mauvaise réputation. Pourtant, il faut bien
admettre qu’ils sont les seuls à encore sacrifier à la tradition, les tout
derniers à respecter cette coutume désuète du 1 er Avril.
Les français sont moroses. Plutôt que l’Etat
d’urgence, il leur faudrait d’urgence un Etat.
Je ne suis
pas le genre d’homme qui garde toujours ses pointes d’asperges pour les
déguster plus tard. La vie est un banquet qui ne s’éternise pas, alors je
commence toujours par le dessert.
Plus de
soixante ans maintenant, et toujours pas d’exploit ! Même les résultats de
mes analyses sanguines ne sortent pas de la moyenne.
Julius Marx